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brèves de classe

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23 février 2015

programmation en Histoire pour les CM2

 

 

 

 

 

cliquer :

 programmation_hist

 

 

 

 

 

 

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14 février 2015

Alan un enfant de coeur

La semaine passée, pendant les répétitions 

Alan s'est disputé avec les enfants de son groupe qui ne l'écoutaient pas,

selon lui, nottement Frédéric.

Alan a boudé, refusant de jouer son son personnage.

La bouderie d'Alan est-elle vraiment justifiée?

A-t-il raison de grommeler qu'il quitte la troupe et renonce au spectacle?

La maîtresse est agacée par l'immobilité d'Alan,

elle voit déjà le spectacle tomber à l'eau...

Pourtant Alan aime le théâtre et occupe  la scène avec bonheur et humour.

Entre les contraintes du texte et la liberté d'interprétation,

Alan a découvert qu'il faisait rire les autres, il a exploré les différentes modulations de sa voix et

les utilise pour le plaisir de ses pairs.

Alan qui n'écrit pas suffisemment vite, qui ne finit jamais son travail,

Alan qui ne donne pas le meilleur de lui-même dans les activités scolaires

mais qui écrit  de si jolis textes dans son cahier d'écrivain .

Alan qui se décrit à  7-8 ans comme un enfant turbulent, insolent et méchant.

La maîtresse connaît par la bouche de la maman l'histoire d'Alan .

Elle ne croit pas tout ce que dit l'enfant, elle lui dit que

derrière ses vilenies d'enfants de 7 ans, se cachait un grand chagrin.

"OUI,OUI , a enchaîné l'enfant, j'étais méchant parce que ma mère était partie

[en métropole pour son nouveau travail et pour  chercher une maison.]"

Alan qui fait rire la maîtresse  en venant un matin jusqu'au bureau 

au lieu de faire son exercice de grammaire, pour lui demander

si elle n'était pas un peu psychologue.

Alan est enfant sensible qui "ne veut pas tout dire"  quand il boude

"car il a peur que les autre se servent de ses propos contre lui "

mais il partage tant de tendresse et de bienveillance dans cette classe.

Alan a parlé à ses camarades cette semaine:

" je voudrais prendre la parole et dire que

je suis désolé pour mon comportement de la semaine dernière.

Je continue la pièce avec vous et je vais essayer de changer mon attitude.

Je voulais dire aussi que grâce à Frédéric j'ai appris que

le théâtre c'est aussi un moment où on s'amuse!"

Oui Alan , on joue sur scène, on rejoue avec soi avec les autres et

les parents sentent la joie et le plaisir ,sur scène, des enfants en liberté .

 

 

 

 

10 février 2015

Octavine

8h35 ce matin.

Octavine pleure au fond de la classe.

Octavine pleure tandis

que ses camarades sortent leurs cahiers..

Octavine pleure mais

ne veut rien expliquer à la maîtresse.

Octavine pleure mais

Juliette la pipelette essuie ses larmes 

tandis que les autres démarrent avec la cantine, l'étude et cahier d'écrivain.

Octavine pleure et je tends l'oreille .

j'entends la consolante pridiguer ses conseils:

"PENSE AUX BELLES CHOSES DE LA VIE"

je souris.  je souris car c'est mon outil à moi:

dans les moments douloureux je pense aux belles choses de ma vie!

je souris car, moi qui ai tant manqué de magasins d'outillage dans l'enfance,

je donne à mes élèves les outils construits sur le tard.

J'ai appris ce matin , grâce à Juliette la pipelette , que

mes mots ne tombent dans l'oreille des sourds!

 

10 janvier 2015

infos pour les plus petits

10 janvier 2015

infos pour enfants

 

http://www.playbacpresse.fr/documents/charlie/mq_charlie.pdf

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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7 janvier 2015

http://p7.storage.canalblog.com/71/11/226177/101402242_o.jpg

21 décembre 2014

Alain ...

Alain va mieux: il ne pleure plus. Ou presque plus.

Il galope parfois jusqu'à  la maîtresse pour lui dire ,

les yeux dans les yeux ,

"  j'ai pas compris " ,

pour lui narrer ses péripéties de cour de récréation 

ou lui  faire part de ses étonnements.

Alain est au tableau et il corrige l'exercice de grammaire .

2 erreurs, quelques hésitations.

Qu'il ne sache pas repérer les verbes pronominaux, que cela reste du chinois , qu'importe!

Il ne sagit pas de les faire goûter à  l'amertume des complexités grammaticales:

L'essentiel c'est de se relever face à l'erreur, l'essentiel c'est de retrousser ses manches,

de se colleter à la difficulté, avec l'adulte comme guide si besoin est.

Alain est au tableau et il corrige l'exercice de grammaire . 2 erreurs, quelques hésitations.

Alors  il fait trois  bonds jusqu'à la maîtresse pour lui chuchoter :

" je crois que je stresse."

il est vraiment très fort cet Alain pour mettre des mots sur ce qu'il ressent!

Quelques jours plus tard, face à un exercice de mathématiques

Lorenzo profite du passage de la maîtresse près de sa table pour lui dire

qu'il réussit mieux les exercices que les évaluations.

- Et pourquoi d'après toi, demande la maîtresse.

- A cause du stresse je crois.

La maîtresse propose de garder ça dans un coin de sa tête pour réfléchir, plus tard, à ce stress en évaluation.

Alors Alain en profite pour se glisser jusqu'à la maîtresse pour lui expliquer: " j'ai compris ce qui me bloque.

J'ai compris dans ma tête quand tu as parlé avec Lorenzo.

[Les mots des uns prononcés à voix haute sur son propre fonctionnement intellectuel

peut  officier dans le cœurs des autres .]

Je me bloque parce que je stresse.Et je sais que c'est parce que je veux que ce soit parfait".

Alain a dû sentir que la maîtresse était émue par ce géant au coeur tendre

qui a une capacité extraordinaire  à l'instropection.

19 décembre 2014

Vacances et oisiveté

Il y a diverses manières

 

IMG_6125

 

d'occuper ses journées....

 

 

 

 

 

 

Et puis

 

il y a des occupations de maman

 

avec des techniques de maîtresse:

 

 

 

 Ecrire des livres,

 

laisser l'imaginaire galoper.

1

 

Pour écrire une histoire

il faut un personnage principal:

" On écrit l'histoire de qui ?"

Ce personnage veut quelquechose ou il a un problème:

"Qu'est-ce qu'il veut le petit garçon? Quel est le problème du petit lapin?"

Ma grande était petite lorsque j'ai changé de métier.

Avec elle, puis son frère j'ai construit peu à peu  une idée

de ce que je pouvais faire en classe.

en réalité je n'ai rien inventé

puisque j´élaborais l'idée proche du texte libre de Freinet.

Le temps utilisé sera le présent avec les petits .

Avec les grands on choisira le passé simple et l'imparfait.

(Et hop c'est parti pour quelques exercices de conjugaison)

L'imparfait pour décrire les personnages, évoquer leur famille et

le passé simple pour les évènements, les péripéties.

En grammaire, je travaille avec mes élèves l'enrichissement du nom,

le discours direct, la pronominalisation afin d'éviter les répétitions.

 

IMG_8789Laisser des espace d'activité graphique pour les petits, un moyen de retravailler les sons simples.

IMG_8810

 Pour les grands,

IMG_8790

Ma grande a toujours sur elle un petits carnets à histoires et elle a une sensibilité poétique .

 

 

On y trouve la manière de plier les petits livres.

 

 

 

4 décembre 2014

violence du verbe.

La vie est belle, le soleil qu'on a dans le coeur réchauffe l'âme.

Et puis certains jours, on est plus sensible aux sourires.

Ou à leur absence.

Alors aujourd'hui j'ai des soupirs dans le coeur.

Un mélange de colère et de chagrin.

Car dans mon école les adultes ne se parlent pas : ils crient .

J'en ai fait rapidement les frais en arrivant il y a 4 ans.

L'an passé j'ai dû quitter une réunion "d'équipe"

refusant ENFIN de me faire souffler dans les bronches.

En début d'année une collègue a lâché ses nerfs sur une dame de service.

Hop! Dépression illico rapido.

Il y a un mois, les collègues du RASED ont essuyé

les violentes doléances de 4 collègues.

De la vilenie en barre.

La semaine passée, ce fut le tour d'une autre collègue.

Il faut dire qu'il y a deux clans.

Au vacances de la Toussaint, une collègue entrait dans ma classe en mon abscence

lançant à une autre que j'étais une voleuse. EFFROI.

J'ai mis tant de temps, je devrais préciser tant de séances, à sortir de ma réserve,

cette timidité qui me donnait des allures de snob, cette timidité qui donnait du grain à moudre.

Aujourd'hui je ne sors plus de ma classe que pour assurer mes services

avec mes quelques sympathiques collègues ou pour faire mes photopies.

De guerre lasse je me garde mes politesses auxquelles on ne répondait pas.

Je vois certains se ralier aux autres. Par mimétisme.

La situation géographique me permet une grande proximité avec mes enfants.

C'est l'unique raison de ma présence dans cette école.

Voilà pourquoi aujourd'hui, contre les beaux jours où je regagne ma classe remplie

du bonheur de mes élèves,de leur sourire, remplie du bonheur quotidien qui fait ma vie d'instit,

voilà pourquoi aujourd'hui je ronge mon frein, je garde pour moi, je dis juste ici.

Voilà pourquoi ce soir, la musique et les chansons font office de pansement.

Heureusement, rares sont ces soirs.

 

 

 

 

23 novembre 2014

Alain

Alain est un grand gaillard à la carrure imposante. C'est un camarade agréable qui s'accocomode

de ses successifs changements de places liés aux tâtonnements de la maîtresse..

Nonchalant au travail, les exercices ne sont pas toujours terminés.

Alain s'adresse à la maîtresse avec lenteur et un maniérisme qui l'amuse .

Alain écrit beaucoup dans son cahier du matin  et

lit ses textes à la classe. Avec délice.

Il évoque ses animaux, son ancienne école et la nouvelle, son île.

Alan regarde avec étonnement ses camarades rire de bon coeur ou se taire .

Car ces textes sont pleins d'humour et d'une douce sensibilité.

L'écrit s'imprime de manière particulière dans ce cahier du matin

révèlant une personnalité que lui-même découvre.

Un matin, Alain n'ayant pas compris le verbe pronominal, la maîtresse l'interroge

lors de la correction pour le remettre sur la piste .

Mais elle voit Alain baisser le regard, elle remarque ses joues se gonfler et devine: Alain pleure.

Pour ne pas le mettre sous le feu des projecteurs, pour ne pas laisser la classe en plan,

la maîtresse poursuit, donne la parole aux autres .

En dehors de la classe et du regard des camarades, la maîtresse en profite pour questionner l'enfant:

- Pourquoi tu pleurais? J'ai pas compris.

- je croyais que les autres étaient plus fort que moi...

Par la suite, Alain pleure souvent en classe.  Comme un refus de travailler.

Comme une douleur de se mettre en route sur le chemin des apprentissages.

Comme pour fuir une émotion qui lui faire perdre les mots

si truculents et justes sous sa plume.

 

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