Jonathan
Jonathan a eu des histoires dans la cour de récré.
Arthur, un élève d'une autre classe, se serait moqué de ses dents.
L'accusé est amené dans la classe pour comprendre la trame du conflit.
La parole lui est donnée et il accuse Jonathan de l'avoir sciemment bousculé :
Un comble pour un élève tranquille pas bagarreur pour un sou.
Jonhatan dit qu'il a bousculé Arthur "sans faire exprès" en traversant le terrain de jeux de balles.
La maîtresse a pourtant expliqué : dire "pardon je ne l'ai pas fait exprès" peut éviter nombre de conflits.
En représaille, Arthur a traité Jonathan de "dents de lapin".
Pour dissoudre la colère au coeur de l'histoire,
la maîtresse demande à Jonathan ce qu'il a ressenti lorsqu'il a entendu la vilenie.
Elle ne s'attendait pas à le voir fondre en larme et entre hoqueter:
" De la colère... aussi de la peine!"
La maîtresse lui demande d'expliquer au coco les démarches de ses parents ,
les radios faites et l'appareil à venir.
puis elle questionne Arthur :
" C'est ce que tu voulais, lui faire de la peine?"
Arthur semble bouleversé et dit :
" Non, il me fait pitié."
La maîtresse s'en réjouit : l'emphatie c'est toute notre humanité qui parle en nous.
La capacité d'être touché par la peine de l'autre c'est une grande richesse.
Et c'est ainsi qu'elle le restitue à l'élève.